Prix du pass Navigo : "Il y aura un soutien de l'État", promet le ministre des transports
Publié : 6 décembre 2022 à 9h43 par Michaël Livret
"Oui il y a des discussions, et oui l'État aidera pour 2023", a affirmé Clément Beaune, le ministre des transports. Valérie Pécresse a menacé, dans le cas contraire, de geler les investissements de la région dans le Grand Paris Express.
Mieux vaut tard que jamais. Le ministre délégué aux Transports Clément Beaune a assuré qu'"il y aura(it) un soutien de l'État" à Ile-de-France Mobilités (IDFM) afin d'éviter la hausse de 20% des tarifs des transports publics franciliens envisagée par l'institution régionale si le gouvernement ne fait pas un geste.
"Il y aura un soutien de l'État pour que les usagers soient mieux protégés. (...) Ma responsabilité de ministre des Transports, c'est d'aider la région pour aider les usagers", a-t-il déclaré, rappelant que les tarifs sont "fixé(s) par la région, qui a cette compétence".
IDFM doit trouver 450 millions d'euros pour boucler son budget de fonctionnement 2023, qu'elle doit adopter mercredi 7 décembre.
« Une hausse pas soutenable dans la période d’inflation que l’on vit »
Si le gouvernement ne permet pas à IDFM de trouver de nouvelles formes de financement, les tarifs pourraient augmenter de 20%, menace Valérie Pécresse, jugeant elle-même cette solution "inacceptable". L'abonnement mensuel Navigo passerait notamment de 75,20 à 90 euros, et le ticket de métro à l'unité de 1,90 à 2,30 euros.
"Je souhaite qu'il n'y ait pas de hausse significative, parce que je pense que ce ne serait pas soutenable dans la période d'inflation que l'on vit", a commenté Clément Beaune.
Dans une délibération qu'elle doit soumettre mercredi au conseil d'administration d'IDFM, Valérie Pécresse a menacé de geler une série de paiements liés à de grands projets pilotés par l'État, à commencer par la préparation des Jeux Olympiques et le métro du Grand Paris express, si le gouvernement ne fait pas de geste.
(avec AFP)