500 personnes confinées et des écoles fermées après une fuite d'ammoniaque à Maison-Alfort
Publié : 7 avril 2023 à 5h59 par Michaël Livret
Deux ouvriers ont été blessés hier à l’usine agroalimentaire Biospringer suite à fuite d’ammoniaque. Les opérations de pompages étaient toujours en cours dans la nuit de jeudi à vendredi. Le préfet du Val-de-Marne a décidé de fermer plusieurs écoles ce vendredi 7 avril. 500 personnes sont confinées.
Ça pique les yeux et la gorge. Après des fuites sur une cuve d'ammoniac dans une usine de Maison-Alfort (Val-de-Marne) jeudi 6 avril, plusieurs établissements scolaires sont fermés par mesures de précaution, a annoncé la préfecture du Val-de-Marne. Cinq-cents personnes sont confinées chez elles indique la préfecture.
Deux ouvriers blessés
Quatre établissements scolaires et une crèche, situés à proximité immédiate de l’usine Biospringer, sur l’avenue Jaurès, sont concernés :
- Le collège Nicolas de Staël
- Le groupement scolaire Georges Pompidou
- L'école Victor Hugo
- L'école Saint-François
- La crèche Charles Perrault
"Les activités sportives sont aussi annulées au stade des Julliottes", précise la préfecture dans un communiqué.
Les pompiers de Paris sont intervenus dès 18 heures, jeudi 6 avril, pour porter secours à deux ouvriers qui effectuaient une soudure sur une cuve d’ammoniaque.
Pas de risque immédiat pour la santé
Les secours ont mis en place une cuve de rétention pour éviter tout déversement à l’extérieur. Des odeurs sont susceptibles d’être ressenties à proximité immédiate de l’usine. La préfète a procédé à la réquisition d’une société de pompage afin de procéder au recueil du produit. L'opération de mise en sureté du liquide est prévue pour durer jusqu'à 13 heures, indiquent les Pompiers de Paris.
Sophie Thibault, préfète du Val-de-Marne, a activé le centre opérationnel départemental (COD) afin de coordonner l’action des pompiers et de l’ensemble des services de l’État, mobilisés pour assurer la sécurité des populations.
Marie-France Parrain, la maire (LR) explique, dans les colonnes du Parisien, que « des sapeurs-pompiers ont effectué des relevés et ce n’est pas dangereux. »