Plusieurs alertes à la bombe dans des lycées

Publié : 19 septembre 2023 à 15h20 par Maud Tambellini

Lycée Paul-Éluard de Saint-Denis
Devanture du Lycée Paul-Éluard de Saint-Denis
Crédit : Google Street View

Est-ce le début d’une blague qui ne fait rire absolument personne ? Ce mardi matin, le lycée Paul-Éluard de Saint-Denis a dû être évacué après un mail menaçant. Et ce n’est pas le seul établissement scolaire concerné.

Une menace est toujours prise au sérieux. Surtout depuis les attentats de 2015 et l’attaque d’une école juive à Toulouse en 2012 par Mohamed Merah. Ce matin le lycée Paul-Éluard de Saint-Denis a reçu un mail d’une teneur menaçante.

Selon des informations du Figaro, le message indiquait qu’une bombe avait été placée dans l’établissement par une personne « qui viendra exterminer tous les kuffars avec sa kalachnikov en provenance du Yemen ».

Les près de 1900 élèves du lycée ont rapidement été évacués par précaution et des démineurs ont été appelés sur place. Au final, l’alerte a été levée en fin de matinée et les cours ont repris normalement dans l’après-midi.

 

Plusieurs alertes à Rouen

Le lycée Paul-Éluard de Saint-Denis n’est pas le seul concerné aujourd’hui. 4 établissements scolaires de Rouen ont reçu des menaces similaires cet après-midi et ont été évacués.

Ce n’est pas la première fois que de « fausses » alertes à la bombe perturbent les cours de collégiens et lycéens en France. Mais la récurrence semble accrue avec parfois des conséquences fâcheuses.

Pour mémoire en juin dernier dans le Val-d’Oise, des élèves de Franconville avaient dû évacuer en urgence leur établissement à cause, au final, d’une fausse alerte. Sauf que ces élèves étaient en train de passer une épreuve du bac de français. Épreuve qu’ils ont dû repasser.

 

Deux adolescents mis en en examen

 

En parallèle, on a appris que deux adolescents ont été mis en examen samedi dans l’agglomération bordelaise. Ils sont soupçonnés d’avoir piraté des espaces numériques de travail d’une soixantaine d’élèves pour diffuser de fausses alertes à la bombe. Un établissement de Créteil a notamment été visé.