Paris : son collègue l’incite à avorter, elle dépose plainte contre la HSBC
Publié : 23 août 2021 à 10h50 par Michaël Livret
Les deux amants vivaient une idylle presque parfaite jusqu’au moment où Aurélie est tombée enceinte. La situation s’est envenimée au bureau et dehors jusqu’aux coups.
Elle leur reproche des « violences psychologiques pour incitation à avorter ». Les deux salariés de la banque anglaise ont eu une relation amoureuse chaotique qui s’est soldée par un avortement en octobre 2020 puis par des violences sur la voie publique en juin dernier.
La jeune francilienne de 31 ans a déposé plainte pour dénoncer l’inaction de son employeur. Selon elle, la banque est complice d’un de ses collègues avec qui elle a entretenu une relation pendant plusieurs mois, jusqu’à des violences commises sur la voie publique dans le quartier Saint-Lazare, à Paris (8e arr), en juin dernier. Et des pressions exercées par le jeune homme de 29 ans pour qu’elle avorte en octobre 2020.
La jeune femme est désignée comme responsable de cette situation
La trentenaire est aujourd’hui en arrêt maladie. Elle se dit traumatisée et relate dans Le Parisien : « Je n’ai jamais demandé à continuer à travailler avec lui. J’allais au travail avec une boule au ventre tous les matins. Et ça, la HSBC me le reproche alors qu’ils ont été informés très tôt de la situation. Tout le monde savait mais personne n’a tiré la sonnette d’alarme. Aujourd’hui, ils disent que c’est parole contre parole alors qu’il y a des témoins. Ils doivent assurer la sécurité de leurs salariés. »
Dans un courrier que la HSBC lui a adressé au terme de l’enquête interne, la jeune femme est désignée comme responsable de cette situation : « Nous vous enjoignons à adopter un comportement strictement professionnel au sein de notre entreprise », est-il écrit. La HSBC a notamment relevé les appels qu’elle a passés avec la messagerie interne.