Elle écope de 13 ans de prison pour avoir coupé le pénis de son amant au sécateur
30 septembre 2019 à 16h25 par A.L.
Une femme a été condamnée, le mercredi 25 septembre dernier, pour tentative de meurtre aggravé après s'être vengée de son amant en coupant son pénis avec un sécateur.
Cette vengeance sort de l'ordinaire. Pourtant, malgré l'atrocité de l'acte, elle est bel et bien vraie. Brenda Barattini, une architecte de 28 ans originaire d'Argentine, vient en effet d'être condamnée, ce mercredi 25 septembre dernier, à treize ans de prison pour tentative de meurtre aggravé après avoir coupé le pénis de son amant avec un sécateur. La raison de son geste ? Au cours du procès, la jeune femme a admis qu'elle avait l'intention de s'en prendre à son partenaire parce qu'il l'avait "traitée comme un trophée" et avait partagé des vidéos intimes d'elle avec ses amis. "Cela a violé mon intimité, ma vie et ma carrière", a-t-elle lâché.
#Córdoba El Jurado Popular por unanimidad declaró culpable a Brenda Barattini, la arquitecta cordobesa acusada de haberle amputado el pene a su examante con una tijera de podar. El Jurado acompaño el pedido de la Fiscal Laura Battistelli de 13 años por tentativa Homic Agravado. pic.twitter.com/xQncuCAgFp
— Ignacio González Prieto (@igonzalezprieto) September 25, 2019
Les regrets de la jeune femme
"Je suis vraiment désolée pour ce que j'ai fait, je n'ai jamais voulu tuer personne. Je veux que justice soit faite. J'ai foiré ma vie, je veux continuer ma vie normale", a déclaré l'accusée reconnue coupable à l'unanimité par un jury populaire. L'histoire s'est déroulée en novembre 2017. La victime de 42 ans a ainsi expliqué durant le procès que la jeune femme lui avait bandé les yeux pour "faire un jeu érotique", avant de le mutiler. S'il a réussi à quitter son appartement malgré beaucoup de sang perdu, aidé par des voisins qui avaient entendu ses cris, l'homme, qui était marié, a depuis subi plusieurs opérations de reconstruction. Malgré la décision de justice, l'avocat de Brenda Barattini, Ivan Sironi, a annoncé qu'il allait faire appel : "Dans toute l'histoire de la justice argentine, il n'y a jamais eu de tentative d'homicide aggravé en raison d'une blessure au pénis", a-t-il expliqué. Une "blessure" plutôt prise à la légère...