Le prochain album de Taylor Swift pourrait fuiter à cause d’un vol de disque...au Mans !
Publié : 15 juin 2023 à 11h59 par Théo Palud
Vendredi dernier, un homme a été condamné à huit mois de prison pour avoir volé et revendu la réédition de l’album Speak Now, prévu en juillet. Le quadragénaire effectuait une mission d’intérim dans une entreprises de disques.
C’est un petit vol aux conséquences, peut-être, très embarrassantes. Alors qu’il effectuait une mission d’intérim au sein de l’entreprise MPO France au Mans, spécialisée dans le pressage de disques, un homme de 43 ans en a profité pour voler dix exemplaires du prochain album de Taylor Swift. Prévu pour le 7 juillet prochain, il s’agit d’une réédition du CD Speak Now, sorti en 2010.
Comme le rapportent nos confrères de Ouest-France, le quadragénaire a ensuite posté plusieurs annonces sur Le Bon Coin pour revendre son butin. Deux CDs sont partis au prix de 25 euros, avant que ce dernier n’augmente le prix à 50 euros l’unité. Quatre autres exemplaires se sont alors vendus dans la foulée.
L’un des acheteurs travaillait... chez MPO France
Mauvais karma pour notre protagoniste, parmi les acheteurs, il y avait une salariée de l’entreprise travaillant aux ressources humaines, qui se doutant du vol, avait répondu à l’annonce.
Au tribunal vendredi dernier, l’homme d’une quarantaine d’années déjà connu de la justice pour vol, trafic de stupéfiant et escroquerie a expliqué avoir agi à cause de "problèmes financiers". Il a été condamné à 8 mois de prison ferme, dont 2 au titre de la révocation d’un sursis prononcé lors d’une précédente condamnation.
Toujours est-il que deux disques sont toujours dans la nature. Qui plus est, cet incident pourrait avoir de lourdes conséquences vis-à-vis d'MPO et de ses liens avec Universal Music. "Si demain Universal met fin au contrat, c’est notre avenir qui est compromis. Il y a des emplois et des millions d’euros en jeu", a rappelé un représentant de la société de pressage. Une nouvelle audience doit déterminer le montant du dédommagement à verser à MPO pour l'atteinte à l'image de la société.