« C’est interdit les oreillettes ? » : la police publie les pires excuses des cyclistes parisiens

Même si à première vue, ce cycliste qui bloque sur son « je je je je je » pour trouver une échappatoire à la verbalisation peut vous faire sourire, ne vous y trompez pas !
Dans deux vidéos publiées sur leur compte TikTok la semaine dernière, la préfecture de police de Paris cherche avant tout à faire passer un message.
Prévention et sécurité, leurs maîtres mots sont à l’honneur dans ces petits clips (un peu drôles) à visée pédagogique.

Silence gêné, bégaiement, ignorance feinte…

Un grand classique quand on se retrouve pris la main dans le sac, faire comme si on ne savait pas « c’est-à-dire le Code de la Route ? » demande un cycliste qui semble ne pas être au courant qu’il s’applique aussi sur un deux roues non motorisé.
Jouer la carte de l’innocence auprès des forces de l’ordre ne trompe personne. Essayer d’éviter la verbalisation en se donnant une attitude responsable ne fonctionnera pas, ce n’est pas parce que vous « avez conscience d’aller vite » mais assurer « faire attention » que les agents vous laisseront partir avec une tape dans le dos.

Le but de la police dans ces vidéos est de sensibiliser les gens, qu’ils soient piétons, cyclistes ou encore automobilistes en mettant en scène une sorte de compilation de ce qu’ils ont trouvé de pire comme usagers.

Entre le coup du « mais je n’écoute rien » pour une arrestation à cause d’oreillettes et le classique « d’habitude je l’ai toujours sur moi mais aujourd’hui non » lors du contrôle d’identité, les agents sont maintenant rodés et parés pour répondre à toutes les excuses, à l’image de ce cycliste qu’on entend dans l’une des vidéos assurer « habiter à Copenhague » et que « là-bas, on a le droit ». A ça évidemment on ne peut que valider la réponse du policier qui rétorque qu’« ici on est à Paris » et que la loi n’est évidemment pas la même qu’au Danemark.

Sachez que les amendes pour les cyclistes en infraction s’échelonnent de 90 à 135 euros selon la gravité. Non-respect d’un feu rouge, circulation sur trottoir, la liste est longue.
D’après une étude réalisée par Opinion Way/MMA et publiée en Octobre dernier, 46% des infractions au Code de la Route dans la capitale sont imputées aux rouleurs à vélo.
De son côté l'association MDB (Mieux se Déplacer à Bicyclette) dénonce un "bashing supplémentaire des cyclistes" de la part de la préfecture de police.