Bois de Vincennes : 2000€ d’amende pour la femme qui avait inventé un viol

Publié : 27 septembre 2023 à 16h48 par Maud Tambellini

bois de Vincennes
Les policiers ont perdu deux jours sur cette affaire
Crédit : Office de tourisme de Vincennes

En mai dernier, cette jeune de femme de 28 ans avait prétendu avoir subi un viol dans le bois de Vincennes par trois hommes. La police avait alors enquêté pour s’apercevoir qu’elle cherchait juste à cacher un adultère.

La procureure de la République avait requis 3 mois de prison avec sursis et 500 euros d’amende pour dénonciation mensongère. Au final, la jeune femme de 28 ans, résidant à Ivry-sur-Seine, écope d’une amende de 2000 euros pour avoir inventé un viol.

Tout commence le 10 mai dernier. La jeune femme se réveille dans l’appartement de son amant qui réside à Vincennes et voit de très nombreux messages sur son téléphone de la part de son mari, inquiet de n’avoir pas de nouvelles.

La jeune femme panique et lui raconte avoir été victime d’un viol . Ce dernier prévient tout de suite la police. Une enquête est ouverte. Lors de sa première audition, elle raconte avoir été surprise par trois hommes en bordure du bois de Vincennes alors qu’elle rentrait chez elle à la nuit tombée. L’un d’eux l’aurait menacé avec une arme et on l’aurait même drogué car elle ne se souviendrait plus de rien. À part de s’être réveillée dans le bois de Vincennes, en partie dénudée.

Des examens sont réalisés à l’hôpital qui montrent la présence manifeste de pénétration chez la jeune femme. Sauf qu’au moment d’examiner les caméras de vidéosurveillance près des métros, les policiers ne voient aucune image de la jeune femme. Finalement, ils vont tomber sur elle, près d’une autre station de métro, Bérault, en train d’embrasser un homme dans la rue. Le couple semble amoureux sur les images.

Après avoir de nouveau été entendue par la police, la jeune femme avouera avoir voulu cacher son adultère par peur de perdre son mari. "C’est du temps en moins pour les véritables victimes" a tenu à rappeler la procureure de la République lors de l’audience. Les policiers et magistrats ont travaillé près de deux jours pleins sur cette affaire.