“ Toutes Culottées ” : l’opération des Hauts-de-Seine contre la précarité menstruelle

Comment lutter contre la précarité menstruelle? En raison du coût des protections hygiéniques, certaines jeunes filles manquent l’école pendant leurs règles. C’est ce qu’a remarqué le département des Hauts-de-Seine l’an dernier après des remontées de chefs d’établissement. L’opération "Toutes Culottées" a alors vu le jour.

3000 culottes menstruelles ont été distribuées gratuitement l’an dernier. Et pour cette saison 2022/2023 le département va plus loin en s’associant à l’institut des Hauts-de-Seine. Ce sont 25000 culottes lavables qui vont être distribuées aux collégiennes du département après avoir suivi un atelier d’information sur les règles. 

Comme on peut le lire sur le site du département, il s’agit de permettre à toutes les jeunes filles de pouvoir continuer à aller à l’école même lorsqu’elles ont leurs règles mais aussi de casser les préjugés. Les ateliers sont menés par des étudiantes en médecine et des futures sage-femmes pour répondre à toutes les questions que pourraient se poser les collégiennes, un âge où toutes n’ont pas encore eu leur règles.

Qu’est-ce qu'une culotte menstruelle?

La première culotte menstruelle a été commercialisée en 2014 aux Etats-Unis comme alternative aux tampons et aux serviettes hygiéniques, deux protections menstruelles à usage unique. A l’inverse, la culotte est lavable en machine et réutilisable jusqu’à 5 ans. 

Elle se compose de plusieurs couches de tissus pour être imperméable et absorbante. Et désormais avec le développement du marché, vous pouvez même trouver des culottes menstruelles adaptées au flux de vos règles. Qu'il  soit léger au début des menstruations jusqu’à “hémorragique”. 

Face aux polémiques sur la composition de certains tampons et autres serviettes hygiéniques, des pesticides auraient été retrouvés chez certaines marques, la culotte menstruelle arrivée plus tard sur le marché a aussi surfé sur la vague plus “green”. Le département des Hauts-de-Seine précise ainsi que les culottes distribuées gratuitement aux collégiennes sont “sans chlore ni pesticides”.