Stains : la colonie de vacances écourtée après plusieurs cas de Covid-19

Publié : 25 août 2021 à 10h42 par Michaël Livret

Brahmsee

Crédit : Stains : la colonie de vacances écourtée après plusieurs cas de Covid-19

Les vacances ont été de courte durée pour une soixantaine d’enfants de Stains, partis en colonie dans le Loir-et-Cher. Trois enfants et huit adultes ont été testés positifs au Covid-19. Ils ont été rapatriés en fin de semaine dernière.

Covid 1 – Vacances 0. Une colonie de vacances est rentrée précipitamment en fin de semaine dernière à Stains (Seine-Saint-Denis) après la découverte de plusieurs cas de Covid-19.


Le groupe d’une soixantaine d’enfants séjournait dans le centre de Villiers-sur-Loir (Loir-et-Cher), dans le cadre des « vacances apprenantes », lorsqu’une suspicion de cas est apparue chez un enfant.


« 90 % des parents voulaient le retour des enfants »


« Conformément aux directives de l’ARS, les enfants et les membres de l’équipe d’encadrement ont été successivement dépistés », explique la ville. Trois cas ont été recensés chez les enfants, ainsi que huit chez les adultes, soit la quasi-totalité du groupe d’encadrants présents sur place.


Trois enfants et huit adultes ont été testés positifs


La municipalité de Stains a choisi de rapatrier tous les enfants et ses agents présents à Villiers-sur-Loir, « en accord avec l’ARS ainsi qu’avec les familles des enfants testés positifs », explique-t-elle.


« S’il y avait eu moins de cas chez les adultes, on aurait peut-être pu trouver une solution pour poursuivre le séjour pour une partie des enfants, même s’il ne restait que quelques jours », explique dans Le Parisien le maire Azzedine Taïbi (PCF), qui indique « qu’environ 90 % des parents préféraient le retour des enfants, même pour ceux qui avaient été testés négatif ».


Les enfants et agents testés positifs ont pris un car différent de celui transportant les enfants qui n’ont pas été infectés par le virus, précise l’élu. Le retour s’est organisé les vendredi 20 et samedi 21 août. « Cela a coûté un peu plus cher pour la logistique mais notre souci premier était de garantir la santé des enfants, c’était une priorité absolue », détaille Azzedine Taïbi.