Pic de pollution : vitesses réduites et interdiction du chauffage au bois en Île-de-France

Publié : 10 février 2023 à 6h45 par Michaël Livret

Illustration - Des restrictions de circulation sont appliquées ce vendredi en Île-de-France

Crédit : Philippe HUGUEN / AFP

Levez le pied sur les routes ce vendredi matin. La préfecture de police de Paris a annoncé la réduction de 20 km/h de la vitesse autorisée sur les grands axes en Île-de-France, en raison de l’épisode de pollution aux particules fines qui se poursuit.

Ça ne s’arrange pas ! Selon les prévisions d’Airparif, les taux de particules fines en suspension devraient à nouveau dépasser le seuil d’information ce vendredi sur l’Île-de-France. En conséquence la Préfecture de Police de Paris durcit les restrictions de circulation.


Dès ce vendredi matin, l’utilisation du chauffage individuel au bois d’appoint ou d’agrément, qui contribue le plus fortement à l’émission de particules est strictement interdite et le restera jusqu’à la fin de l’épisode.


Obligation de réduire sa vitesse


Concernant le trafic routier, autre principal émetteur de particules, une réduction de la vitesse maximale autorisée de 20 km/h est mise en place. De 5h30 à minuit, les automobilistes devront donc lever le pied et rouler au maximum à 110 km/h sur les portions d’autoroutes normalement limitées à 130 ; à 90 km/h sur les autoroutes limitées à 110 km/h ; et à 70 km/h sur les voies rapides ainsi que sur les routes nationales et départementales limitées à 80 km/h ou à 90 km/h.


Ces baisses de vitesse étaient déjà en vigueur jeudi… mais elles ne faisaient l’objet que de « recommandations ». Cette fois, il s’agit d’une obligation. Les poids-lourd de plus de 3,5 tonnes sont obligés de contourner la région via la Francilienne.  Les autorités précisent que des contrôles de police seront déployés toute la journée sur le bord des routes en région parisienne pour faire repsecter la mesure.


La circulation différenciée mise en place si la situation se dégrade


 

En fonction de l’évolution de la situation météo et de la qualité de l’air, le préfet de police pourrait décider de mettre en place des mesures encore plus contraignantes si la pollution persiste. Parmi ces mesures, figure notamment la « circulation différenciée », c’est-à-dire une autorisation de circuler dans la zone concernée par la pollution accordée seulement aux véhicules munis d’une vignette Crit’Air 0, 1 ou 2.