Paris : ouverture du procès d’un ancien entraîneur de foot pour viols et agressions sexuelles sur mineurs

Publié : 1er mars 2022 à 12h42 par Lucas Pierre avec AFP

Le verdict sera rendu le 11 mars prochain.

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Il est accusé d’une série de viols et d’agressions sexuelles commis entre 2003 et 2018. Un ancien entraîneur de football de la région parisienne voit s’ouvrir son procès ce mardi 1er mars devant la cour d’assises de Paris. Âgé de 49 ans, l’homme aurait fait 13 victimes, la plupart étant des mineures de moins de 15 ans au moment des faits. Le verdict sera rendu le 11 mars prochain.

Le procès d'un ancien entraîneur de clubs de football amateurs de la région parisienne, accusé d'une série de viols et d'agressions sexuelles commis entre 2003 et 2018 sur plusieurs mineurs, s'est ouvert mardi matin devant la cour d'assises de Paris. L’homme de 49 ans faisait miroiter une carrière dans le football à ses victimes pour gagner leur confiance et celle de leurs proches. Les débats se dérouleront pendant deux semaines à huis clos partiel, à la demande des parties civiles.


En détention provisoire depuis février 2019, Ahmed G. est accusé de « viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité » sur mineurs de moins de 15 ans et tentatives, « propositions sexuelles par voie électronique » et « corruption de mineurs ». Ses victimes présumées sont 13 passionnés de football d’origine africaine, âgés de moins de 15 ans pour la plupart au moment des faits, qu'il entraînait dans des clubs de région parisienne. Neuf d'entre eux sont concernés par des faits de viols ou d'agressions sexuelles.


« Trop d’enfants encore victimes de personnes malveillantes »


Les faits reprochés à l'entraîneur se sont déroulés dans son véhicule ou à son domicile, notamment à la faveur de déplacements pour des entraînements, des matches ou d'autres événements liés au football. Des échanges à caractère sexuel par messagerie avec certains jeunes ont été retrouvés durant l'enquête. A la veille du procès, les avocats de quatre parties civiles ont rappelé lundi que ce dossier « confirme que les violences sexuelles dans le sport sont une problématique d'ampleur nationale ».


« Trop d'enfants sont encore victimes de personnes malveillantes, qui profitent de leurs rêves pour abuser d'eux », ont-ils ajouté dans un communiqué, ces « exactions (...) sont la pointe émergée de l'iceberg et beaucoup de victimes n'ont pas eu la force de parler ». Le verdict est attendu le 11 mars.