Bac : vers un contrôle continu renforcé dès la rentrée
Publié : 29 juin 2021 à 7h19 par Iris Mazzacurati
Les évaluations communes qui avaient été mises en place en 2018 pour apaiser certaines oppositions s
Crédit : CC by Peter Potrowl
Le contrôle continu pourrait être renforcé et les épreuves communes abandonnées, dès la rentrée prochaine, a-t-on appris lundi 28 juin auprès du ministère de l'Education nationale.
Jean-Michel Blanquer a présenté lundi aux organisations syndicales des ajustements à sa réforme du baccalauréat : Sans toucher à la répartition du bac nouvelle formule entre épreuves terminales (60%) et contrôle continu (40%), le but de ces ajustements "soumis au dialogue social" est de "consolider le baccalauréat dans sa formule actuelle, en passant d'une logique d'évaluation commune (au sein des 40%) à une logique de contrôle continu plein et entier", explique-t-on au ministère.
Ce qui ne change pas
D'un côté, "on ne touche pas aux 60 % avec toujours le grand oral qui est extrêmement important, la philosophie, les épreuves anticipées de français dans les mêmes configurations et également le rôle important des spécialités (32%) comme aujourd'hui, avec des épreuves terminales qui représentent le cœur de la compétence de l'élève par rapport à sa poursuite d'études dans l'enseignement supérieur", explique le ministère.
Ce qui change
"Ce qui change est à l'intérieur des 40%, c'est une évolution. Aujourd'hui, dans ces 40%, on a 30% pour les matières de tronc commun (histoire-géographie, langues vivantes, l'éducation physique et sportive (EPS), l'enseignement scientifique pour la voie générale et les mathématiques pour la voie technologique) et 10% de bulletin scolaire qui reprend les moyennes de toutes les disciplines", rappelle-t-on. L'idée désormais est de ne faire qu'"un seul paquet de contrôle continu qui porterait sur les disciplines du tronc commun qui se voient toutes attribuées 6 points de coefficients (3 pour la première, 3 pour la terminale)". Les évaluations communes qui avaient été mises en place en 2018 pour apaiser certaines oppositions syndicales seraient donc supprimées au profit d’un contrôle continu plus souple, accompagnant les apprentissages et conduit dans le cadre de la classe, souligne la rue de Grenelle dans un communiqué. (Avec AFP)