Le trafic maritime est en grande partie responsable de la mort de 20 000 baleines chaque année
Publié : 16 avril 2024 à 18h00 par Lucas Pierre
La baleine franche, principale victime du trafic maritime en Amérique du Nord.
Crédit : DR
Une technologie développée par l’association Whale Safe, étendue depuis quelques jours aux eaux territoriales de l’Amérique du Nord, permettrait de sauver la vie de nombreuses baleines.
Voilà qui pourrait sauver la vie à de nombreuses baleines. Aux États-Unis, une technologie imaginée par l’association Whale Safe a déjà permis de sauver un certain nombre de cétacés depuis sa mise en place en Californie, en 2020. Étendu à l’ensemble de l’Amérique du Nord depuis quelques jours seulement, ce dispositif pourrait permettre une meilleure harmonie entre les gigantesques bateaux qui traversent la mer, et certains des occupants de l’océan.
Son fonctionnement est par ailleurs relativement simple : des signaux sont envoyés aux cargos grâce à une technologie intégrée dans de très nombreuses bouées, éparpillées dans l’océan. Whale Safe est capable de détecter les différentes espèces de baleine se trouvant à un endroit précis, et donc de prévenir les marins de l’éventuelle présence de cétacés sur leur itinéraire.
Pour une limitation de vitesse stricte
Car on ne s’en rend certainement pas bien compte, mais le trafic maritime est un réel enfer pour ces animaux, aussi immenses qu’inoffensifs. Rendez-vous compte, une baleine a, au cours de sa vie, une chance sur deux d’être victime d’une collision avec un bateau. Sur les 20 000 individus qui perdent la vie chaque année, une grande partie a pour origine le trafic maritime.
Pour que Whale Safe soit efficace, il faut cependant aussi avoir confiance en l’Homme. Car si les bateaux sont prévenus de la présence de baleine sur leur itinéraire, rien ne dit que les marins accepteront de réduire leur vitesse, ou, a minima, de faire attention ! L’association à l’origine de cette technologie milite ainsi pour des limitations de vitesse strictes en mer. Pour cela, il faudra s’en remettre aux gouvernements.