Bus et Tramway suspendus après 22H pendant le week-end du 14 juillet en Île-de-France

Publié : 13 juillet 2023 à 9h06 par Michaël Livret

Pas de bus ou de tramway en soirée pour les festivités du 14 juillet en Île-de-France

Crédit : Greenski

Il va falloir trouver un plan B pour vous déplacer. Les bus et les tramways s’arrêteront à 22H dans toutes les grandes agglomérations les 13 et 14 juillet. Toutefois, les métros et les RER circuleront normalement.

Un 14-Juillet sous haute surveillance. Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin et Laurent Nuñez le préfet de police de Paris ont annoncé la fermeture des transports en commun de surface plus tôt que prévu lors de la fête nationale, dans le cadre du dispositif de sécurité.


Des festivités dans un contexte de tensions, après plusieurs nuits d'émeutes dans de nombreuses communes de la région parisienne, en lien avec la mort de Nahel tué par un tir de police à Nanterre, le 27 juin.


En Île-de-France, il n'y aura "pas de singularité"


Pour assurer la sécurité, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a présenté mercredi 12 juillet un dispositif de sécurité conséquent.


Il a notamment demandé la fermeture des transports en commun en surface (bus et tramway) à 22 heures dans toutes les grandes zones urbaines les 13 et 14 juillet. C'était déjà le cas lors des émeutes urbaines.


En Île-de-France, il n'y aura "pas de singularité", précise le préfet de police Laurent Nuñez. Les horaires de métros et des RER ne changeront pas, pour que les festivités du 14-Juillet puissent se dérouler sans soucis, mais les transports de surface fermeront plus tôt que d’habitude. À 22 heures au plus tard, selon les communes.


 

Un dispositif de sécurité "pour dissuader et interpeller"


À Paris, et dans la Grand-Couronne, des effectifs de la BRI, du Raid et du GIGN seront déployés les nuits du 13 au 14 juillet ainsi que le soir de la fête nationale. Près de 10.000 effectifs de police seront mobilisés chaque soir dans Paris et sa banlieue, a précisé le préfet de Police. 130.000 au total sur le territoire national.


Un dispositif "conçu pour dissuader et interpeller", à l'image de celui déployé lors des récentes émeutes, va être mis en place, précisent les autorités.


115 communes de la métropole du Grand-Paris touchées par les émeutes


La Métropole du Grand Paris (MGP) a voté jeudi 13 juillet un fonds de soutien de 15 millions d'euros pour près de 90% de ses communes touchées par les violences urbaines au début de l'été.


Voté à l'unanimité des élus métropolitains, ce fonds de soutien servira notamment à la "reconstitution du mobilier urbain et des véhicules endommagés", ainsi qu'à la réhabilitation des bâtiments publics touchés, a dit le président (LR) de la MGP Patrick Ollier en séance.


Ce fonds de soutien interviendra "après épuisement des assurances" et des autres aides exceptionnelles, notamment celle de la région Ile-de- France, a précisé le vice-président aux finances Philippe Laurent.


La région, dirigée par Valérie Pécresse, a adopté début juillet un "fonds d'urgence" de 20 millions d'euros - 18 pour les communes et 2 pour les commerçants et artisans - pour ses 140 villes touchées, la majorité d'entre elles se situant aussi dans la métropole.